Le Cabinet

Psychologue spécialisée en neuropsychologie
Diplômée de la faculté Paris V – René Descartes, Paris.

Evaluation du quotient intellectuel (Q.I.)

Bilan neuropsychologique

Rééducation cognitive

Enfants / Adolescents

Adultes

Personnes âgées

Troubles des apprentissages

(dyslexie, dysorthographie, dyscalculie, dyspraxie,…)

Trouble  Déficitaire de l’Attention avec/sans Hyperactivité – TDAH

Déficience  / Haut potentiel Intellectuel

Pathologies neurologiques
(épilepsie, traumatisme crâniens, AVC)

Pathologies psychiatriques
(schizophrénie, troubles bipolaires, dépression)

Maladie d’Alzheimer et autres démences
(Parkinson, Démence fronto-temporale, Démence vasculaire, Démence à corps de Lewy…)

Bilan neuropsychologique

Le bilan neuropsychologique est une exploration du fonctionnement intellectuel et cognitif du patient à travers une série d’épreuves (ou de tests). Il donne lieu à une analyse quantitative et qualitative et met l’accent sur l’identification et la mesure des déficits cognitifs dont la synthèse débouche 1- sur le « diagnostic neuropsychologique » et 2- sur des préconisations thérapeutiques.

Les épreuves peuvent chercher à explorer, à l’aide de différents matériels (verbaux et/ou non-verbaux) :

    • l’intelligence générale (aptitudes en raisonnement, logique, catégorisation, abstraction, …)
    • les mémoires (mémoire de travail, à long terme, visuelle, verbale, …)
    • l’attention sous ses différentes formes (attention soutenue, sélective et partagée)
    • les fonctions exécutives (inhibition, flexibilité cognitive, stratégie,…)
    • les fonctions visuospatiales et praxiques
    • le langage oral et/ou le langage écrit
    • le graphisme (lisibilité, vitesse, …)
    • les fonctions gnosiques

Un bilan neuropsychologique peut être indiqué chez des enfants, adultes et personnes âgées présentant les pathologies ou  troubles suivants:

  • Difficultés scolaires
  • Troubles spécifiques des apprentissages (dyslexie, dyscalculie, dysphasie, dyspraxie…)
  • Trouble déficitaire de l’attention avec ou sans hyper activité (TDA/H)
  • Retard ou haut potentiel intellectuel
  • Handicap : Trouble envahissant du développement (syndrome d’Asperger), Trisomie 21
  • Pathologies neurologiques : accident vasculaire cérébrale (AVC), traumatisme crânien (TC), syndrome épileptique
  • Maladies neurodégénératives : Alzheimer, Parkinson, Sclérose en plaques (SEP) Huntington
  • Troubles émotionnels (dépression, anxiété…)

Un bilan neuropsychologique se déroule de la manière suivante:

1ère partie / Anamnèse : Cette première rencontre permet de recueillir les informations biographiques, médicales, scolaires et psychologiques du patient. Il permet de préciser la plainte/ce qui motive le bilan, de recueillir les premiers éléments de diagnostics et de définir le but du bilan. C’est aussi l’occasion d’informer le patient sur l’évaluation en expliquant le but, la durée et son contenu.

Les documents à apporter pour la première consultation

2ème partie / Passation des tests : Cette deuxième partie consiste en la passation de tests psychométriques et neuropsychologiques permettant d’évaluer objectivement les capacités du patient. Le nombre de tests et leur choix est fixé par le neuropsychologue ; il s’adapte à la problématique de chaque personne et à leur état de fatigue ou de stress. Le nombre de séances pour la passation des épreuves  est donc variable d’un patient à l’autre ; les bilans réalisés au cabinet sont personnalisés.

Les différents bilans pris en charge par le cabinet

Les tests du cabinet

3ème partie / Compte rendu : Une restitution orale est faite 10-15 jours après le bilan afin d’expliquer les résultats et proposer des recommandations personnalisées ; un compte rendu écrit est remis à la fin de cette séance. Le délai de 10-15 jours corresponds au temps nécessaire pour compiler et étudier les résultats aux différents tests, les analyser et rédiger un document complet, détaillé et accessible.

Rééducation cognitive

La prise en charge et la rééducation des troubles cognitifs nécessitent d’abord une évaluation et une mesure précise des difficultés. Ainsi, elles sont toujours précédées d’un bilan neuropsychologique (sauf exception). Ce dernier peut être fait au cabinet ou à l’extérieur. Dans ce dernier cas, une copie du rapport d’évaluation cognitive doit être apportée au cabinet.

La remédiation cognitive est un processus qui permet, d’une part, de restaurer la ou les fonctions cognitives déficitaires et, d’autre part, de maintenir et d’exploiter au mieux les fonctions cognitives préservées.

En fonction des patients et de leurs difficultés, les séances de remédiation peuvent durer entre 30 et 45 minutes, à raison d’une à deux fois par semaine. Ce temps est consacré à la réalisation d’exercices spécifiques qui permettront de stimuler le fonctionnement cérébral et de mettre en place des stratégies compensatoires. Les séances de remédiation peuvent également être consacré à informer le patient (et éventuellement son entourage) sur son propre fonctionnement cognitif et ainsi le soutenir dans une démarche d’accompagnement.

Une prise en charge en rééducation peut s’étaler sur plusieurs mois. Chaque programme de rééducation est unique et personnalisé selon les besoins du patient.

En savoir plus

Diplômée d’un Master 2 « Psychologie spécialité Neuropsychologie » obtenu en 2009 à l’Université Paris Descartes- Paris 5, je suis psychologue spécialisée en neuropsychologie.

Ma pratique est exclusivement neuropsychologique, c’est-à-dire qu’elle ne concerne que l’évaluation et la prise en charge des troubles cognitifs.  En tant que psychologue, je ne prescris aucun médicament et ne pends pas en charge les symptomatologies dépressives ou anxieuses.

J’ai réalisé au sein d’hôpitaux de jour gériatriques et consultations mémoires à Paris des évaluations diagnostiques de syndromes démentiels (Maladie d’Alzheimer par ex.) et d’autres pathologies neurologiques, en collaboration avec des gériatres, des neurologues et des psychiatres.

Je pratique aussi depuis maintenant plusieurs années l’évaluation neuropsychologique pédiatrique chez des enfants et adolescents en situation de difficultés scolaires et/ou présentant des troubles des apprentissages.

Autres formations :

2010 : Diplôme Universitaire (DU) en Responsabilité médicale, Université Paris Descartes – Paris 5.
2011 : Mastère spécialisé « Economie et gestion de la santé », CNAM – Paris.

La neuropsychologie est une spécialité de la psychologie qui fournit une compréhension scientifique des relations qu’entretiennent le cerveau et les fonctions cognitives (langage, attention, concentration, mémoire…). Le neuropsychologue s’intéresse aux fonctionnements et dysfonctionnements cognitifs d’un point de vue neurologique dans le but de proposer une prise en charge adaptée.

L’évaluation clinique en neuropsychologie vise une compréhension globale du fonctionnement cognitif et permet de porter un jugement clinique sur la nature des troubles neuropsychologiques (ou atteintes cognitives) présentés par la personne. Elle vise à comprendre la cognition, les émotions et les comportements non seulement dans le contexte du développement normal du système nerveux central au cours de la vie mais aussi et dans le cas d’un développement anormal ou atypique.

L’administration de tests neuropsychologiques constitue une part importante du travail du neuropsychologue qui lui permet par la suite d’effectuer une analyse approfondie des résultats obtenus aux tests. Ces outils permettent ainsi de mettre en évidence la présence, l’ampleur, la nature et les conséquences d’une atteinte cognitive. Néanmoins, une évaluation neuropsychologique ne se limite pas aux tests psychométriques et à leurs interprétations statistiques. Ainsi, par le biais de l’analyse du dossier médical, d’une entrevue clinique, d’observations et de questionnaires, le neuropsychologue interprète les résultats à la lumière du contexte spécifique de l’individu et évalue aussi la contribution de perturbations comportementales ou émotionnelles qui peuvent découler d’une condition médicale ou psychiatrique.

L’évaluation neuropsychologique est nécessaire pour

        • déterminer la présence ou non de difficultés neuropsychologiques et identifier la part des facteurs neurologiques des facteurs psychologiques.

        • aide au diagnostic et au diagnostic différentiel

        • proposer des aménagements ou adaptations favorisant une meilleure prise en compte des troubles et des potentialités dans les apprentissages et dans la vie quotidienne.

        • comprendre l’impact des difficultés de l’enfant sur sa vie scolaire et apporter des conseils sur l’orientation (adaptations pédagogiques destinées à l’équipe enseignante)

        • proposer une rééducation neuropsychologique individuelle ou en groupe (atelier mémoire chez les personnes âgées) pour stimuler les sphères déficitaires et/ou mettre en place des stratégies de compensation, apprendre à gérer les troubles de l’attention/concentration…

Que ce soit pour un adulte ou un enfant, il existe différentes raisons pour lesquelles consulter un neuropsychologue :

          • Pour une évaluation neuropsychologique de base si vous avez des inquiétudes

          • Chez l’enfant : en cas d’échec ou de difficultés scolaires, de troubles attentionnels et/ou agitation à l’école ou à la maison, de difficultés dans les apprentissages, de retard ou de haut potentiel intellectuel

          • Chez l’adulte : en cas de difficultés de mémorisation ou si des troubles du comportement apparaissent

          • Pour faire le point sur des troubles déjà connus :

          • en cas de pathologies neurologiques ou neurodégénératives (épilepsie, Alzheimer, Parkinson…)

          • de troubles acquis (suite à un AVC, traumatisme crânien, tumeur…)

          • Pour une demande d’expertise dans le cadre d’une enquête ou un jugement :

          • Afin de faire le point sur les difficultés imputées à un accident par exemple

Afin de mettre à l’aise votre enfant, il convient de lui dire que le psychologue n’est pas un médecin, et que donc, il n’est pas malade.

Le psychologue n’est pas non plus un professeur, donc il ne s’agit pas d’épreuves scolaires.

Il ne vient pas pour être jugé , mais pour faire des « jeux », des activités, afin de recueillir un maximum d’informations pour l’aider dans ses difficultés ou ses facilités et dans sa vie de tous les jours.

Lors du premier entretien, il est important de vous munir :

              • de la prescription médicale (si vous êtes envoyé par un médecin)

              • de vos papiers de mutuelle (si vous êtes affiliés)

              • de comptes rendus médicaux (si vous en disposez)

              • de bilans d’autres professionnels de la santé (si vous en possédez)

              • des cahiers et productions écrites de l’enfant, évaluations scolaires et bulletins scolaires
              • une photo d’identité

Le bilan permet de déterminer le retentissement cognitivo-comportemental d’une pathologie connue, de contribuer au diagnostic, de documenter une plainte, d’établir un projet de soin individualisé, d’établir une ligne de base, de contribuer à une expertise médico-légale ou à un projet de recherche.

Il existe de nombreux types de bilans neuropsychologiques qui permettent d’évaluer le fonctionnement cognitif d’une personne, tels que :

                • Une évaluation des fonctions intellectuelles  afin d’évaluer un niveau intellectuel général et de calculer, si possible, un quotient intellectuel (QI)

                • Une évaluation mnésique pour déterminer la capacité de mémorisation à court terme et à long terme

                • Un bilan attentionnel et exécutif pour détecter des troubles de concentration, de déceler des signes d’hyperactivité

                • Le bilan des fonctions visuo-constructives et visuo-spatiale afin de détecter des difficultés de traitement visuo-moteur et visuo-spatial et l’écriture

Évaluation des fonctions intellectuelles (QI)

– PM- Progressive matrices de Raven

– WAIS 4 – Echelle d’intelligence de Wechsler pour adultes (16-79 ans)

– WISC 4 – Echelle d’intelligence de Wechsler pour enfants et adolescents (6-16 ans)

– K ABC 2 – Batterie pour l’examen psychologique de l’enfant (3-12 ans)

Évaluation des fonctions cognitives chez l’enfant et l’adolescent

– NEPSY-2 – Bilan neuropsychologique de l’enfant

– TEA-CH – Test d’évaluation de l’attention chez l’enfant

– AI – Test d’appariement d’images

– Test des cloches

– Stroop enfant

– Figure complexe de Rey

– BHK

Évaluation des fonctions cognitives chez l’adulte et la personne âgée

– Efficience globale: MMSE, BEc96, Mattis, Moca,

– Évaluation de la mémoire: Grober et Buschke,  RL/RI16, 15 mots de Rey, CVLT, DMS48, RI-48, TNI 93, TMA93, 5 mots de Dubois, Test des 5 dessins

– Évaluation des fonctions exécutives: TMT, Stroop, BREF, WSCT , D2, tests de barrages (Zazzo, Cloches)

– Évaluation du langage oral: DO80, Déno100, fluences de Cardebat, BARD, Token Test

– Evaluation des fonctions visuospatiales et visuoconstructives: Figure de Rey (version A et B), Figure de Taylor, Horloge.

– Evaluations des praxies: Praxies de Mahieux

– Autres: PEGV, TCV, VAT

Autres: 

– Evaluation de l’humeur

    • chez l’enfant et l’adolescent: MDI-C, R-CMAS, KADS, CDRS, CDI, Echelle comportementale Lui Vera
    • chez l’adulte et la personne âgée: CES-D, GDS, HDRS, MADRS, Beck, Echelle de Goldberg.

– Questionnaires d’estime de soi: Inventaire de Coopersmith, Echelle de Rosenberg.

– Autisme: M-CHAT, Cars, Questionnaire de Filipek

– Tests projectifs: dessin de la famille, dessin de l’arbre, dessin du bonhomme, dessin de la maison.

On considère souvent à tort que le déclin cognitif fait partie du développement normal. Il existe un déclin lié à l’âge, mais léger, qui ne devrait pas avoir de conséquences sur l’autonomie de la personne.

Les maladies neurodégénératives regroupent plus de 600 affections qui altèrent les structures du cerveau. Elles sont définies comme des maladies caractérisées par une détérioration des neurones ou de leur gaine de myéline et un dysfonctionnement progressif du système nerveux. Certaines conditions telles que l’alcoolisme, les tumeurs ou un accident vasculaire cérébral peuvent entraîner ces maladies. Parmi les plus fréquentes, on trouve la maladie d’Alzheimer et la maladie de Parkinson.

La maladie d’Alzheimer

La démence de type Alzheimer (DTA) est une affection chronique et dégénérative du cerveau. Elle se traduit par une détérioration progressive et irréversible de la cognition associée à des troubles comportementaux et psychologiques. Elle commence lentement, habituellement après 60 ans même s’il existe des formes plus précoces débutant vers 45 ans. Elle concerne d’abord les parties du cerveau qui contrôle la pensée, la mémoire et le langage. Les personnes atteintes présentent une perte progressive de leur capacité à accomplir les tâches de la vie quotidienne. Au cours de l’évolution de la maladie, des déficits cognitifs s’ensuivent, accompagnés d’atteintes des capacités physiques, ce qui perturbe la personne malade et son entourage.

Signes précurseurs de la maladie :

– pertes de mémoire qui nuisent aux activités quotidiennes : oublier occasionnellement un rendez-vous, le nom d’un collègue ou un numéro de téléphone et s’en rappeler plus tard est un phénomène normal. Une personne atteinte de la maladie d’Alzheimer oubliera fréquemment des choses et ne s’en souviendra pas plus tard, particulièrement des événements qui se sont produits récemment.

– Difficultés à exécuter les tâches familières comme préparer un repas.

– Problèmes de langage où la personne atteinte de la maladie d’Alzheimer peut oublier des mots faciles ou les substituer par des mots qui rendront ses phrases difficiles à comprendre.

– Désorientation dans l’espace et dans le temps

– Jugement amoindri comme par exemple ne pas reconnaître un problème de santé qui nécessite d’être traité ou porter des vêtements chauds en pleine canicule.

– Objets égarés très souvent dans des endroits inappropriés (un fer à repasser dans le congélateur ou une montre dans le sucrier).

– Changements d’humeur ou de comportement

La maladie de Parkinson

La maladie de Parkinson est une affection dégénérative due à la mort progressive des neurones dans le cerveau. Chez les individus atteints, le tableau classique de la maladie associe la survenue de tremblement au repos, d’un ralentissement des mouvements, de la raideur et de l’instabilité posturale. Mais la maladie ne se limite pas à ses manifestations motrices et des symptômes non moteurs peuvent apparaitre avec le temps. Il s’agit de la dépression, de l’anxiété, de la difficulté à avaler, de la fatigue, des troubles du sommeil et des changements cognitifs.

Dans le cas d’une démence associée à la maladie de Parkinson (environ 20% des cas), ces troubles cognitifs se caractérisent principalement par un trouble de l’attention portant essentiellement sur les activités d’attention sélective, un trouble mnésique avec notamment une altération de la mémoire de travail et un trouble des fonctions exécutives

La remédiation cognitive est une stratégie d’intervention non médicamenteuse qui a pour objectif d’améliorer les fonctions cognitives déficitaires mises en évidence lors du bilan neuropsychologique. Elle consiste à restaurer ou à compenser les fonctions cognitives déficitaires. Les compétences acquises en séances sont destinées à se généraliser et à permettre d’affronter avec plus de succès des situations quotidiennes, contribuant ainsi au rétablissement ou à l’amélioration des difficultés. Les programmes de remédiation cognitive reposent sur la réalisation d’exercices spécifiques verbaux, écrits ou informatisés, dans le cadre de séances individuelles.

Attention : chez les enfants, il y a peu ou pas de travail direct sur les apprentissages scolaires mais plutôt sur les fonctions qui sous-tendent les apprentissages (exemple : travail sur la mémoire à court terme auditivo-verbale dans le cadre d’une dyslexie phonologique, etc)

Le développement de ce type d’intervention trouve principalement son origine dans les études sur la plasticité cérébrale. La plasticité cérébrale permet le rétablissement fonctionnel et la réorganisation structuro-fonctionnelles des réseaux neuronaux qui sous-tendent les fonctions cognitives et intervient notamment dans le cas de lésions cérébrales. Cette stratégie d’intervention s’est avérée efficace pour améliorer les déficits langagiers, l’héminégligence, les déficits attentionnels, les atteintes de la mémoire ou encore les symptômes visuospatiaux et visuoconstructifs.

La rééducation cognitive chez l’enfant

Aujourd’hui, la rééducation neuropsychologique est un nouvel outil qui constitue une part importante dans la prise en charge des enfants avec des troubles de la mémoire ou avec des troubles de l’attention. Cette thérapie non médicamenteuse répond au besoin de prise en considération des déficits cognitifs et peut être utilisé en complément des traitements médicamenteux et des psychothérapies dont elle complète les effets thérapeutiques en agissant à un niveau différent. L’hypothèse est simple : le réapprentissage d’une fonction par la répétition régulière de tâches et l’utilisation de différentes stimulations conduit à une meilleure récupération.

Dans le cadre d’une prise en charge d’un enfant avec un trouble déficitaire de l’attention, caractérisée par des difficultés à se concentrer (« je suis facilement distrait », « je n’arrive pas à me concentrer »), une impulsivité marquée (« j’agis avant de réfléchir », « je me précipite pour répondre ») et une agitation incessante (« je bouge trop »), les axes thérapeutiques sont multiples : stimulation des capacités attentionnelles, améliorer leur flexibilité mentale, les aider à développement leur capacités en mémoire de travail et s’organiser dans le temps. La pharmacothérapie est le traitement le plus utilisé aujourd’hui parce qu’elle diminue les comportements perturbations (et visibles) et augmente la capacité d’attention de l’enfant. Cependant, ses effets positifs sont de courte durée. Dès que la médication cesse, les symptômes réapparaissent à leur niveau initial. En effet, l’enfant n’apprend pas par lui-même à contrôler son agitation et ses comportements impulsifs ni à augmenter sa capacité d’attention. C’est précisément ce que vise la rééducation neuropsychologique, un programme axé sur la métacognition, l’autorégulation, le contrôle et un entraînement des processus exécutifs et attentionnelles.

La rééducation cognitive chez une personne avec une maladie d’Alzheimer

A la suite d’un diagnostic de maladie d’Alzheimer, plusieurs approches thérapeutiques peuvent être mises en place. Adaptés à chaque patient, les traitements médicamenteux sont complétés par des approches non-médicamenteuses. Les stratégies non médicamenteuses les plus fréquemment proposées pendant les stades précoces de la démence sont la stimulation cognitive – aussi appelé rééducation ou remédiation cognitive – et la réadaptation cognitive. Ces approches ont pour objectif de retarder au maximum la perte d’autonomie.

Dès le stade léger, le patient atteint de la maladie d’Alzheimer présente des troubles de la mémoire et des fonctions cognitives de manière générale. Ces troubles le perturbent au quotidien, dans la gestion de son budget ou bien encore dans ses déplacements. Efficaces aux stades légers et modérés, les programmes de rééducation et de réhabilitation cognitive exploitent les capacités restantes du patient. Ils n’empêchent pas la progression de la maladie ni ne permettent de « récupérer » la mémoire. Mais ils prolongent le maintien à domicile en retardant la perte d’autonomie.

Complémentaire à la prise en charge pharmacologique de la maladie d’Alzheimer, la rééducation cognitive est proposée en cabinet ou à l’hôpital (parfois à domicile) et est prise en charge par l’orthophoniste et/ou le neuropsychologue. Le programme suivi par le patient est fait « sur mesure » après une évaluation neuropsychologique personnalisée. En effet, chaque patient présente des déficits cognitifs différents. La rééducation s’appuie alors sur les capacités préservées en les sollicitant afin de compenser ce qui est perturbé ; elle permet aussi de stimuler les habiletés cognitives nécessaires à l’exécution des activités de la vie quotidienne. Ces séances ne sont pas obligatoires et les exercices proposés au cours des séances ne doivent pas mettre le patient en échec. Il est donc inutile, voire même nuisible de « forcer » le malade. Un suivi et des réévaluations régulières sont d’ailleurs nécessaires pour adapter la prise en charge à l’évolution de la maladie.

La stimulation cognitive : L’objectif de l’entrainement cognitif est l’amélioration de la mémoire et de la cognition de manière générale. Les fonctions cognitives sont définies en un ensemble de tâches standardisées, dont la mémoire verbale, la fluidité verbale, l’attention, la compréhension, le langage et les fonctions exécutives. L’entrainement à ces différentes tâches peut se faire dans des contextes et par des moyens variés : séances individuelles ou en groupe, comportant des exercices réalisés avec papier et crayon, échanges verbaux ou à l’aide d’un ordinateur. La fréquence, la durée, le niveau de difficulté et la portée (certaines interventions sont très spécifiques alors que d’autres sont plutôt multimodales) de ce séances d’entrainement varient selon les capacités des sujets.

La réadaptation cognitive est une méthode plus complexe qu’on définit comme le recours à « toute stratégie d’intervention visant à aider les patients et leur famille à mieux vivre avec les déficiences dues à des lésions cérébrales, à les prendre en charge, à les éviter, à les réduire ou à les accepter ». Il s’agit d’une méthode thérapeutique individuelle qui s’appuie sur la détermination de besoins et d’objectifs individuels et l’établissement des stratégies les plus aptes à compenser les déficiences du patient. L’objectif de cette réadaptation cognitive est d’améliorer la performance et le fonctionnement du patient non pas dans l’exécution de tests ou de tâches précises, mais dans le contexte de la vie quotidienne, et de miser sur ses aptitudes préservées pour l’aider à maintenir son niveau cognitif et ainsi prévenir ou retarder son déclin.

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E-mail: bouamar.hind@gmail.com

Les horaires du cabinet

Le cabinet est ouvert:

lundi :  11h-18h30

mardi, mercredi et jeudi :   9h – 13h et   14h – 18h30

vendredi :  9h – 13h et   14h – 17h

le samedi : 10 – 12h30 , pas de consultation

Certaines journées ou demi-journées sont consacrées aux prises en charges (rééducation). Les mercredis et fin de journée sont généralement très prisés, ce qui peut entraîner un délai plus ou moins long ces jours-là.

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